fiche n°7 (i guess)

La première chose que l'on peut retenir d'une rencontre avec Hippolyte, c'est le doux sourire qu'il a toujours sur les lèvres. C'est un homme affable qui se révèle toujours être d'une excellente compagnie. Il est, somme toute, le genre de personne qui semble toujours être sincèrement intéressé par ce qu'on lui raconte. C'est tout aussi vrai peu importe son interlocuteur qu'il s'agisse d'un paysan ou d'un autre noble - à l'exception d'un certain cardinal. Il ne faut pas penser que cette sincérité apparente existe en raison d'une incompréhension de son rang ou du monde qui l'entoure. Hippolyte n'a rien d'un révolutionnaire avant l'heure et son respect reste à être gagné par tous ceux qui lui sont étrangers. Il accorde toutefois le bénéfice du doute à toute personne qu'il rencontre. Une femme est à la tête du pays, le monde est déjà à l'envers, ce n'est pas pour autant qu'un peu de respect n'est pas de mise.

Hôte dévoué, il ne manque jamais une occasion d'organisée une soirée resplendissante pour ses comparses. Ces soirées pourraient très bien être vues comme sa véritable passion ou encore comme une façon détournée d'amasser de l'information sur ceux qui y assistent. Il n'en est rien. Il s'agit, au mieux, de la partie de son rôle qu'il apprécie le plus - ou déteste le moins. Le Duc d'Albret n'est pas un fin renard qui cherche à tout prix à améliorer sa situation dans le jeu politique du Royaume. Il se contente bien de ce qu'il a sans chercher à avoir plus. Il se désintéresse même de la gestion de son duché, une tâche dont il ne s'acquitte qu'en apparence. En réalité, c'est sa femme, la duchesse, qui hérite de ces responsabilités une fois les portes fermées. Encontre une fois, il ne faut pas y voir un acte révolutionnaire ou avant son temps, c'est uniquement qu'il lui fait confiance à elle et qu'il n'a aucun intérêt pour l'administratif de la chose. Il se révèle blasé de son rang à bien des niveaux quant on passe les portes de l'intimité.

Galant à ses heures, doux en apparence, Hippolyte aurait certainement pu être un tombeur de ces dames s'il n'était pas éperdument amoureux de sa femme. C'est sans doute le meilleur exemple de sa loyauté à toute épreuve. Il n'est pas fait pour les manigances dans le noir ou les échanges louches, il s'efforce d'améliorer le monde de ceux qui l'entoure. Cela se montre évidemment auprès de ses proches - exception faite d'un certain cardinal, encore une fois - mais il n'hésitera pas non plus à défendre ceux qui semblent avoir son aide si l'option se présente. Il ne fera jamais rien qui pourrait entacher ouvertement le nom des Albret, mais s'il y a une option facile pour aider, il la prendra.

Les conflits ne font pas parti de sa nature ou de sa vie de tous les jours. La confrontation n'est pas ce qu'il préfère, surtout si elle se fait avec les mots. Il serait plus à même de se défendre avec tes poings que dans une joute de débat. Il est rare qu'il le fasse, mais trop d'émotions fortes le pousseront dans ces extrêmes. Autrement, le déni est son meilleur ami et il préfère ignorer une situation déplaisante s'il n'y voit pas d'issues.

1556 : naissance
1558 : naissance clément (bouh)
1586 : mort de la soeur
juillet 1590 : mort du padre
août 1590 : clément devient cardinal i guess (bouh)